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 Pour l'amour de Dieu [Ambrosia]

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Veldrin
Dieu des Ténèbres
Veldrin


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MessageSujet: Pour l'amour de Dieu [Ambrosia]   Pour l'amour de Dieu [Ambrosia] Icon_m10Sam 13 Mai - 15:15

Prologue
La voix du destin



Le monde est rempli de gens envieux.

Le monde est submergé par la folie destructrice de ses habitants avides de pouvoirs, de passions, d’amitiés; bref, de tout se qui ne peut être acheter ou gagné par la force.

Personnellement, je trouve que l’amour est un sentiment inutile, voir superflu. Où se trouve le bien à tirer d’un amour d’illusion? Parce que c’est parfaitement se qu’est ce sentiment : Une illusion de courte durée.

Tant d’histoires à l’eau de rose ont été racontés, écrites… tant de temps perdu, tant d’ «il y était une fois…». Trop de personnes mortes d’un chagrin… tout cela au nom de la dites Amour! –Pathétique-

Moi, Morgane, je trace des mots sur du parchemin, je laisse des lettres pour les illusionnés, tout cela pour les éveiller… mais moi… on ma enfermée… Pourquoi me direz-vous? Parce que j’entendais –et j’entends toujours- la voix de la vérité, de la justice. Non pas la voix de se faux Dieu qui prétend pouvoir effacer toute haine du monde si les gens l’adore… non… la voix d’un homme extraordinaire… je ne le connais pas encore assez bien, mais ses dires sont la pure vérité, la vérité que les gens tentent de masquer… Je me dois de partager ces mots, pour les illusionnés… je dois le faire… pour cet homme…


Assise sur le sol, froid et humide, une femme écrit à elle-même, comme pour se persuader qu’elle a raison. Accotée contre le mur grisâtre, sur la parois granuleuse et meurtrie, une jeune femme vie… Dans sa tête une musique joue, toujours ce même refrain, ce même morceau, le même tourment… Cette même musique est entrecoupée par une voix qui n’appartient pas à la bonne personne…



***

‘’...Quelques fois, elle parle avec les anges …’’

***



La plume continu son lancinant voyage, de haut en bas, de gauche à droite… comme à son habitude la femme écrit sur les quelques bouts de parchemins mis à sa disposition. Cette femme écrivait sur les murs, s’écorchant vif les doigts contre la paroi rocheuse de sa cellule. Que trop souvent ils l’ont retrouvée au bout de son sang, inconsciente de se qu’elle faisait. Bref, une femme des plus étrange, du moins, autant que tout les autres, mais elle est si jeune. Ils n’osent pas lui donner quelques potions calmantes, ne faisant qu’intensifier son état second. Il ne restait plus que l’isolement. Alors ils l’ont enfermée, prônant qu’elle était folle, mais c’est faux! Elle crie à l’injustice, crache au visage de tout ces hommes qui manipulent la plus grande faiblesse des femmes : l’amour. Encore une fois, des crimes sont fait au nom de cet «Amour»! Nous donnons le droit de blesser, manipuler, violer et tuer au nom de se faux sentiment.

Morgane, ma très chère Morgane, elle voit clair dans tout ces jeux futils, oui. Elle seule est l’espoir des âmes blessées. Mais la dites amour est si implantée dans l’esprit des humains, qu’ils nient la vérité dites par ma compagne… Elle est à moi, elle est ma voix…



Chapitre premier
Les lois divines


La jeune femme est sur le dos, à même le sol délabré de sa chambre. Elle écoute le doux murmure du silence, elle cherche la voix d’espoir, car Morgane désespère de se voir ainsi cloîtrée pour l’éternité. Fixant la lourde porte de sa cellule, les gardes du Roi vint faire leur ronde habituelle, la femme se demandant quand ils viendrait la tuer ou lui annoncé qu’elle serait enfin pendue.

Perdue dans ses pensées, un garde déposa une coupe de bois, offrant ainsi un bouilli grisâtre aux yeux de la dame. Laissant le plafond de côté, elle fixa l’homme devant elle. Toujours le même, toujours se visage compatissant, toujours Adélard qui vint la voir…

Adélard… la seule personne visible qui semble s’intéresser à elle, non pas comme une folle à mettre au bûché, mais bien comme la sage qu’elle devrait être. Il semblait avoir quelques années de plus que Morgane, affichant toujours ses yeux comme une partie de ciel confinée dans deux globes oculaires. Il était grand, avec une musculature en phase de développement. Sa chevelure d’un noir brillant lui rappelait étrangement les siens, bien qu’il les portait à peine plus long que l’oreille. Adélard faisait un très beau jeune homme, mais il semblait être –à ses yeux- une personne cherchant une réponse à ses questions. Peut-être pensait-il qu’avec les paroles et les écrits de Morgane il trouverait un sens à sa vie tortueuse.

-Bien le bonjour, gente demoiselle, disait-il comme à son habitude.

En guise de réponse, Morgane lui offrit un faible sourire.

-Je suis bien heureux de vous revoir ainsi… après la soirée d’hier, je croyait que Sieur Flavien vous aurait envoyé au bûché…

Voyant la mine basse qu’elle fit, Adélard changea le court de la conversation, regrettant d’avoir dit malgré lui, dit des paroles qu’il ne voulait pas blessantes envers la dame.

-Je vous ai apportez de l’eau pour que vous puissiez vous débarrasser de se… cette saleté que vous avez sur votre peau, vous allez être resplendissante lorsque Sieur Flavien fera sa ronde. Sur ce, bonne matinée, douce demoiselle.

Et il se retira, laissant une jarre d’eau, où trempait un bout de tissu. Humant l’air ambiante, Morgane sentait toujours l’âcre odeur du sang qui s’était agglutiné sur sa peau d’ivoire. Quelques heures auparavant, lorsque la sphère de lumière éternelle était encore couchée et que la douce Lune resplendissait dans sa robe étoilée, un sursaut de La voix l’avait poussé à griffer de ses doigts, la paroi frontale de sa chambre. Le sang avait coulé à flot, de longues traînées rougeâtres zébraient sa peau, les murs qui avaient été vainement nettoyés. Des mots de sang restaient tout de même cinglants sur le mur. Mais peut lui importait, toute cette douleur, elle l’acceptait car elle avait eu la réponse par les écrits sur les murs… Elle avait bravé la voix, Elle lui interdisait se que la jeune femme Lui demandait, mais elle devait savoir… Morgane pouvait désormais se lier d’amitié avec Adélard, n’ayant connu la dites Amour cinglante, il restait blanc comme neige à ses yeux. Enfin, une personne qui pourrait lui répondre.

Comme une réponse à se qu’elle venait de conclure, des cliquetis d’armes se firent entendre tout près de sa cellule. Laissant tomber ses outils sur le sol, elle se rua vers la porte ouverte vers le haut, ne laissant que des barreaux. Sortant une partie fine de son visage à l’extérieur, Morgane vit nettement la scène se dérouler. Adélard, entouré de gardes, tous ayant l’épée sortit de leur fourreau de cuire. Bouillonnant, Sieur Flavien tournait autour de lui, tel un vautour sur sa proie. Anxieux, Adélard regarda autour de lui, mais jamais sur une personne, jamais sur ses compagnons qu’il avait apprit à apprécier. Un moment, Morgane espéra qu’il poserait son regard sur elle, mais la froide et tranchante voix de Flavien le détourna de son geste.

-Que la honte de notre Dieu soit sur vous Adélard! Vous!! Qui avez colporté les paroles de la folle que nous gardons! Comment osez-vous simplement encore Le servir loyalement!

La mine basse, l’accusé fixait le sol, une expression figée sur son visage qui semblait dure comme du marbre. Flavien, lui, bouillonnait de rage et d’indignation. Un sourire vint cependant éclaircir son visage, démontrant la flamme de la folie qui grandissait dangereusement dans la pupille noir de ses yeux.

-Vos paroles ne sortent pas de votre bouche… c’est bien parce que j’ai parfaitement raison! Vous n’êtes qu’un débris! Vos paroles ne s e r o n t p l u s b l a s p h é m a t o i r e s ! Jamais!

La voix de Flavien se fit avide d’un sadisme connu de plusieurs. L’envoyé royal était reconnu par son humeur changeante et ses crises de colère sans fin. Tel un enfant gâté, la trahison ou le refus d’aide était un affront impardonnable. C’est ainsi que les gardes soulevèrent Adélard pour l’amener dans une petite salle… L’homme jeta un dernier regard vitreux à Morgane avant de passer la porte.

***

‘’...Tu es muet, mais j’entends encore tes cris résonner en mon âme…’’

***

Le sol ferme d’une table vint accueillir le dos endoloris de l’homme. De fabuleuses serres de cuire lui immobilisèrent les poignets ainsi que les chevilles. Ses anciens compatriotes étaient maintenant contre lui et le ligotait solidement, sous les désires sadiques de Flavien. Lui qui avait décidé de jeter son dégoût sur cet homme qui n’avait qu’incité quelques personnes vers une autre voie que celle de Dieu; voilà où le menait la vie avec les idéaux d’une femme enfermée depuis des années.

Flavien fit sortir le surplus de gardes et installa les autres tout autour de la table rectangulaire qui servait normalement à la torture. Sans aucune parole, l’homme posa sa lame affilée sur le centre des douces lèvres d’Adélard qui restait froid. Flavien accentuait la pression sur la dague, faisant ainsi perler une goutte rougeâtre qui sillonna le cou du captif d’un parcourt zigzagué. Bégayant de rage, le geôlier repris de plus belle sa hargne contre l’homme allongé sur la table de bois usé. Cette table, si vieille, marquée par les armes qui avaient lacérés sa douce chaire noirâtre; cette table brûlée et ensanglantée à plusieurs endroits, cette table… Adélard ne croyait un jour, la voir de cet angle. Cependant, la voix hurlante d’indignation de l’envoyer royal se fit entendre, se répercutant inlassablement contre les parois de pierres.

-Pour la gloire de notre Dieu et de notre Roi, je suis obligé de vous faire taire à tout jamais, Adélard… Vous jouez à un jeu dangereux et vous avez vraisemblablement perdu.

De multiples possibilités s’offraient donc à l’homme. La rage de Flavien était équivalente à la sienne. Confus dans ses pensées, il maudissait sa jeunesse, celle-ci l’ayant porté à croire en la folle jeune dame. Il était dans un tel état que ses lèvres tremblaient de honte et de dégoût envers lui-même. Comment avait-il pu se laisser enchanté par cet être si étrange? Elle avait perdue la raison, mais tout ce qu’elle disait correspondait à une réalité différente de celle de l’église. Elle correspondait aux questions irrésolus par la religion, cela changeait du traditionnel ‘’ Si Dieu le veut, il en sera ainsi’’. Mais il se regardait là, lui, un jeune garde de prison, en train de subir les douleurs de la raison qu’il avait choisie. Adélard se demandait de plus en plus si Morgane était dans le vrai… La graine était semée…


Lorsque Flavien regardait Adélard, il semblait que celui-ci pensait à toute vitesse, où essayait de découvrir quel sort lui était réservé. Le royal bourreau aurait voulu en finir vite, mais le garde devait subir les conséquences de sa trahison, car il avait faillit à sa tache de bon catholique. De toutes parts, il était assaillit… le doux visage de Morgane lui revenait en tête, tout se temps à l’écouter parler à propos de cette soi-disant vérité. Toutes ces idées si écartées de l’église, mais si près de se qu’il ressentait. Adélard pensait, encore et encore. Il appréciait la femme, mais elle l’avait conduit au précipice, l’avait conduit à la torture de son propre supérieur… comment avait-il pu tomber aussi bas? Qui l’avait dénoncé? Qui l’avait trahis? Les questions tournaient dans son esprit, formant une agglomération indistincte de pensées. Lesquelles choisir…? C’est alors qu’un reflet métallique mit un terme à ses pensées.


***

Une silhouette tremblait dans le fond de la cellule malodorante, une âme semblait absente de l’enveloppe charnelle du nouveau. Son corps frêle et fragile était parcourut de spasmes incessants, le faisant frissonner et trembler sur la paroi noircie. Des souvenirs émergeaient dans son esprit… plus douloureux les uns que les autres. Combien de temps avait-il été dans cette pièce sombre? Il n’en avait aucune idée, pas très longtemps selon lui. Mais les douleurs étaient toujours présentes, cuisantes sur sa chair meurtrie… seulement les râles démontrait qu’il avait survécus.

***

Le métal chauffait dans l’âtre, lentement, le fer rougissait… Flavien tournait autour de la table, fixant le patient ficelé sur celle-ci. Un sourire était peint sur son visage, étant trop déterminé et enchanté de faire justice auprès de ses frères. La fierté illuminait la pièce, mais l’âcre odeur de la peur et de la vengeance se faisait toujours sentir, bien présente. C’est avec le corps couvert de plaies sèches et à peine cicatrisé que le bâillonnement eu lieux.

***

Cette pratique, courante, consistait à réduire au silence –par des façons plus cruelles les unes que les autres- les habitants ayant violé un secret du Roi ou, par raisons religieuses qui n’étaient point toléré par la ‘Sainte église de Dieu’.

***

Les yeux de Flavien s’emblaient danser d’une lueur macabre, le reflet de son regard était lisible sur la fine lame d’acier brosser qu’il avait à la main. Il saisit la mâchoire carrée de son confrère et lui fit ouvrir prestement la bouche. Deux serres cuivrées vinrent s’ajouter à celles déjà présentes, gardant la mâchoire bien ouverte. Flavien prit, à l’aide de pince métallique, la fine aiguille d’argent qui déflagrait dans l’âtre. Arborant un énorme sourire, il ganta sa main puis saisie l’aiguille. Avec sa pince il coinça la langue d’Adélard entre les deux pièces de métal. Il l’étira, faisait gindre l’homme attaché. Son corps protestait, se qui faisait agir le bourreau avec plus de rudesse encore. Lorsque la langue fût à une bonne distance, il y fit pénétré le fil métallique, d’un diamètre imposant. Le sang glissait langoureusement sur les parois buccales pour venir se lover dans le fond de sa gorge. L’aiguille continua son sinueux voyage, transperçant la chair des lèvres du détenu, les soudants ainsi ensemble, le sang marbrant sa peau foncée. Flavien prenait un plaisir fou à s’accomplir de sa tâche, il jouait lentement avec la tige, la faisant valsé douloureusement dans la chair. Adélard criait silencieusement, son corps se convulsait, ses yeux, sa peau, sa tête, ses bras, se couvrait de spasmes incessants, faisait tirer les lanières noirâtres, lui striant le corps d’ecchymoses verticales. Ses lèvres étaient désormais closes, jusqu’au moment où les ficelles d’argent seraient retirées.



‘’J’hurle à dame la mort… Prenez moi… cessez cette douleur incessante!... Prenez moi, maintenant…’’
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