Une noirceur infinie s'empare de moi. Je semble flotter dans un univers qui m'est complètement inconnu. Toute lutte est désormais futile. Une telle sérénité m'envahis alors qu'autour de moi, des formes flous se dessine. Mon environnement semble tourné tout autour de mon être, qui se sent soudain prit d'une nausée extrême. Un frisson me parcours l'échine tandis que mes pieds semble rencontré le sol ferme. Un courant électrique semble me percuté de plein fouet et parcours chaqu'une de mes terminaisons nerveuse. La souffrance se fait alors d'une atrocité que je ne semble n'avoir jamais subit. Un point exactement, au nouveau du torse. Une déchirure béante s'y trouve, lorsque mes doigts effleure les bordures de la plaie. Mon sang s'y déverse à flot continue, sans jamais vouloir arrêté. Toute les vies que j'ai fauché, tout le liquide vital que j'ai privés des gens innocents, veux soudainement me quitter. Des centaines de voix s'élève, des hurlements à glacé le sang. Des échos de mon passé, de ma terrible destiné. C'est alors que je vois mes mains, autrefois blafarde, maintenant teinté du plus profond des rouge. Je crois que je m'éteint. La vie semble fuir ma pathétique enveloppe corporel, ne laissant qu'une certitude glacé.
Le bout de mes doigts deviennent de plus en plus engourdie, je les regarde sans trop comprendre. Je les fixe avec une ferveur immense, toujours incrédule de mon sort. Comment cela a put se produire, les bruits environnant m'assaillit soudainement. Des bruits de fer, fracassé avec violente contre un semblable matériaux, des voix qui semble si lointain, le bois qui éclate en morceau comme des milliers d'âme perdue. Mon être se met soudain pris de convulsion, mais tout ce que je vois est toujours aussi inconcevable. Un ciel, d'une blancheur virginale, s'ouvre devant moi. Je prend alors conscience, que je me trouve coucher sur le sol. Sous moi, une telle moiteur, d'une chaleur qui s'estompe, à la fois rassurante et d'une terreur que je n'avais jamais ressentit. Je meurs...comment est-ce possible?
Alors que mon corps semble s'enlisé sous moi, la cruelle froideur pénètre en mon âme. Le désespoir que j'ai occasionné, me serra rendu. Il ne reste plus rien du Général Trustran, la terreur des mortels, celui qui a fauché tellement de vie, se retrouve maintenant de l'autre côté. Confronté au jugement dernier, ou il devra répondre des crimes qui a commis. Sa soif à jamais inassouvie, plus qu'un cadavre de plus sacrifier pour son père. Finalement, la noirceur, tout semble se terminer, comme cela avait commencer. La douleur devenait de plus en plus insupportable. Le silence...enfin...je pourrais reposé à jamais et quitter se monde de souffrance.
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Les yeux de Trustran s'ouvrirent à nouveau. Plus aucune sensation dans aucun de ses membres. Tout son être semble paralysé, conscient de ce qui l'entoure, mais incapable de faire le moindre mouvement. Comme un poids lourd, son corps ne semble être qu'un moyen de transport pour son esprit. Mais, que des brides de souvenir parvenait à refaire surface. Tout semble confus, comme si cela appartenait a quelqu'un d'autre. Sa tête semblait sur le point d'exploser. Une douleur lancinante ruisselait le long de son échine. C'est alors, qu'avec un effort qui lui semblât inhumain, le vampire réussit a bouger son bras, le lever vers le ciel comme un étendard. Tout était gris, le ciel, le sol, même sa main lui semblait de la même couleur. Malgré la vive souffrance qui le terrassait, il parvint a se relevé. Tout ses muscles semblait tendu a l'extrême, comme s'il avait combattu pendant des jours, des semaines...des années. C'est alors qu'il vit clair, comme si c'était pour la première fois de sa vie.
Tout semblais désert, un silence si pénétrant régnait sur cet endroit de perdition. Des arbres décharnés, nues et vulnérables, aux conditions d'une terre aride. L'horizon semblait ne plus se terminer, comme un infini insurmontable. Rien de vivant se trouvais ici. Rien ne pourrait survivre dans un environnement semblable. Alors, Trustran examina sont corps. Celui ci portait toujours la plaie béante qu'il avait vue tout a l'heure. Cependant, elle ne perdait plus le précieux liquide rougeâtre, c'était comme s'il était complètement vide. Il portait toujours son armure ébène, orné du symbole de la secte du sang, sa cape pourpre était toujours sur ses épaules. Ses armes se trouvait a son flanc, alors il sortit de son fourreau les deux épées qui lui avait permis de fauché tant de vie, de causé autant de tristesse et de désespoir. Elle lui semblait si...inconnue, comme si ses instruments était un mystère. Son destin et son passé semblait avoir été volé, mais cela lui était égale. Les horreurs de ses images n'était plus en lui. Maintenant, il pourrait être en paix.
C'est alors qu'il fit quelque pas, les traces de son passage dans se nouveau monde s'effaçait a mesure qu'il avançait. Il se retournait pour voir sa progression, mais il n'y avait plus rien, c'était comme s'il avait fait du surplace. Tout autour de lui semblait figé dans le temps, comme s'y sa seule présence était une insulte a un monde si paisible. Ce fut comme si les secondes s'écoulait comme des années. Son esprit s'égarait au plus profond de son être, a la recherche de la raison de son existence. Le sang et la mort sont une partie intégrante de l'ensemble de ses souvenirs. Jamais il ne ressentit la moindre émotion humaine...jamais il ne fut mortel. La vision des combats s'accumulant dans sa tête, comme s'il avait uniquement guerroyer, sans jamais faire autre chose. Ses armes se devenait de plus en plus lourde, ricochant sur son flanc a mesure qu'il continuais d'avancer, sans succès.
Un vent glacial se mit à se levé soudainement, des ombres semblait virevolté autour de Trustran. Un sensation d'oppression lugubre s'empara de lui. Ses genoux ne purent le soutenir d'avantage. Il s'écroula dans un fracas de métal, le regard effrayé. Un sensation de brûlure l'inonda, irradiant dans chaque centimètre de son enveloppe charnelle. Sa main blafarde remonta lentement son torse, pour sentir un liquide chaud qui s'amplifiait a mesure que ses doigts remontait. C'est alors qu'il compris...la plaie c'était rouverte, du moins c'est ce qu'il croyait. Les yeux au ciel, un silence immortel l'envahis et fit place a une sinistre agonie...
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Une noirceur infinie s'empare de moi. Je semble flotter dans un univers qui m'est complètement inconnu...