Autrefois d’une beauté saisissante, les immenses portes de Faralon ouvraient leur passage à tout être désirant un abri. C’est porte ouvrait sur un rêve utopique de justice et de bienveillance. Symbole autrefois de la pureté que furent les hommes à l’époque béni des grands. L’époque où vécus les grand héros de légende, ceux qui bâtirent de leur mains la magnifique cité blanche. Maintenant, seul quelques survivants peuvent encore se commémorer les contes de leur jeunesse à leur propos. Car à présent, les murs portent la marque des Ténèbres profondément dans leur chaire.
Lors de la prise de Faralon, la seule entrée principale de Faralon vola en éclat. Malgré le soutien des mages noirs de la tour maudite, qui tentèrent de protéger la porte, elle vola en éclat. Bien entendu, traîtrise et complot flottait lorsque la puissance de la divinité de la noirceur planait au dessus de la tête de simple mortel. Les pertes en première ligne furent Judicaël, le maître de la tour. Piétiné par les sabots de l’infanterie équestre de l’armé de Veldrin. On raconte pourtant…
Des débris de ce qui fut autrefois les imposantes portes de la ville tapissent l’entré. Des cadavres se décomposent toujours devant la porte, mais le pire est se qui se trouve derrière. Ce fut à cet endroit précis que les militaires maléfiques pénétrèrent dans la cité, armé de fer et de haine. Le pavé, qui autrefois étincelant de pierre uni, est maintenant que décombres empêtrés de corps pourrissant. Des hommes piétinés, déchiquetés, brûlés, dévorés, l’atrocité est à son comble. Encore, des morceaux bougent, donnant l’impression que tout n’est pas totalement agonisé. Une multitude de rats pullulent l’endroit de leur présences infâmes. L’odeur amer du sang et des viscères prend rapidement au nez, occasionnant une nausée virulente.
Il n’y a pas seulement la présente de rongeurs, se nourrissant des restes de nos frères, il y a aussi des animaux aillés. Plusieurs corbeaux croassent, emplissant l’atmosphère de leur nauséeuse couleur ébène. Ont ne peut entrer dans la ville sans voir un spectacle abominable de ses animaux dévorant avidement la chaire des pauvres guerriers tombés au combat. La révolte se réveille au fond de tout être sensible à la souffrance d’autrui.
Comme hanté par un regret sans nom, comme par un désespoir sans fin, Faralon est plongée dans le silence. Si les hommes revienne un jour passer le portail des portes détruites et affronter le reste de ténèbres qui sommeil encore dans leur patrie. Réussiront t’il à redorer le blason souillé par le sang noir de la souffrance?