L'homme, la dame et la lune [Mylèna]

Il y a de cela des lunes, et encore des lunes, vivait un homme des plus ordinaires... Un homme quelques peu inculte, qui loin d'avoir d'énorme connaissance, avait toujours sut utilisé son principal atout, ces énormes muscles... Le barbare était plus grand que la majorité des humains, de forte carrure... Ces longs cheveux bruns pendait sur ces épaules endoloris par tout le travail qu' il avait abattu aujourd'hui...

Sur son passages, sages, mages et combattant, éclatait de rire... Un barbare du nord tentant de s'intégrer dans un village civilisé? Téophane les avaient toujours inioré... Mais comme le proverbe le dit si bien, les pires blessures sont souvent celles qui paraissent le moins... Sans compté, que ces jugements non fondé, sont d'autant plus blessant... Mais ce, c'est ainsi depuis il y a encore plus longtemps, que lorsque se passe notre histoire... Les hommes jugent les autres, sans aucun ménagement...

Seulement ma déesse peu me juger... Seulement la dame de la nuit... pensa-t-il..

Inconnu dans se village, son culte était demeurer secret... Un jour, elle lui donnerait le pouvoir de montrer aux autres qui il était vraiment... Muscles d'acier n'égal pas a coeur de pierre pourtant... D'un pas lent, et presque réfléchi, il parcourait les rues de la ville... Jusqu'a la tombée de la nuit... Ces pieds dégageait de gros nuages de poussière, accompagné des ces soupirs...

Cette nuit, il partirait... Partirait en quête de se qu'il avait toujours cherché, prouver qu'il n'était pas un simple barbare, aussi stupide que les ogres. Prouver que, les barbares n'étaient pas des incapables, défendre sont honneur... Et les premiers rayons de lunes arrivèrent, guidant le chemins a l'homme... Baluchon sur l'épaule, courage a une main, et hache dans l'autre, et commença sa marche, guidé par ces doux rayons, sa chaleur réconfortante...

Il continuait sa marche, toute la nuit, ne s'arrêtant pas même pour manger... Chacunes des nuits, étaient une source de courages, toutes ces choses futiles, tel que manger et dormir, lui était alors inutile... Lorsque le soleil l'éclairait, tout semblait sombre... Ces rayons qui devaient le réchauffé, le laissait froid... Cette lumière qui devait lui donner espoir, ne semblait que mensonges, et vide... Il considérait Migaron, comme un hypocrite, un doucle de Sashara... Seulement, celui-ci ne l'affirmait pas... Il collectionnait les fideles un après l'autre, pour son seul prestige, pour ensuite les abandonnés...

Blasphemes, criraient hauts et forts ces prêtres et paladins, mais Teophane Celestyn n'en était pas un. Il avait voué sa vie a la lune, reniant du même coup Migaron. Ces pensées s'étaient métamorphosé, et pour le bien pensait-il. Elle lui redonnait courage.

Pendant plusieurs lunes, plusieurs semaines, qui sait, peut-être plusieurs mois, l'homme marchait de nuits, marchant et dormant de jours... A la recherche de son but... Un but énigmatique, inconnu, mais assuré... Il fini tout de même a arrivé au pieds de grosses montagnes, peuplées de milles et une grottes... Le barbare s'assit au sol, le regardant avec une touche d'intérogation dans le regard... Devrait-il parcourir toutes ces grottes une a une? Sans la lumière de la nuit?

Étendu sur le dos dans l'herbe mouillée, une voix lui fit oublier toutes ses pensées, toutes ces idées... Celle-ci résonnait comme un chant dans la tête du fidel...

" Téophane, fidel depuis des nuits et des nuits. Chaques soirs, de mon oeil observateur, j'observe tes pas, je t'observes surmonté tes embûches, seuls et fier. Maintenant je t'offres un ami, pour que tu puisses ramené un souvenir... Un souvenir que tu chériras, un souvenir que tu donneras a tes fils, et qui a traversera les années... Un souvenir qui t'apportera la gloire, gloire méritée.... Une partie de moi je t'offres, un fidel serviteur pour te conduire a moi je t'offres... Fait garde, puisque se sera mon seul cadeau.. Escalade la montagne, et au somment de celle-ci, dans la plus hautes grottes, mon ami argent t'y attendra "

Le barbare se répéta ces phrases a maintes reprises, cherchant la signification exacte... Mais pas une seule seconde, il hésita. Il savait se qu'il avait a faire, et dès se soir, il commencerait son ascension... Non pas courte, mais tant désirée... Au sommet de cette montagne, il trouverait son 'but'.

Les nuit qui suivirent, furent non pas seulement les plus ardus, mais les plus longues et pénibles... Plus il approchait, plus la curiosité se fesait présente, forcant même ces pieds douloureux a accelerer... Il fini tout de même par atteindre la dernière grotte... Se tenant debout devant celle-ci, il l'observa quelques secondes... Des rayons de lune, faibles a travers les trous de la petites grottes, suffisaient tout de même a éclairer les pas de Téophane.

Celui-ci s'avança prudamment, évitant soigneusement - pour un homme de son poid et de sa grosseur - les grosses roches, et les staglagmites et stalactites... Se qu'il découvrit a l'autre bout du tunnel, fut plus surprennant que tous se qu'il s'était attendu... Ces yeux ronds d'étonnements, fixaient la bête...

Une énorme bête écailleuse... Ces yeux jaunes s'ouvrit lentement, rapellant un lézard.... Ces ailes se déployaient dans toutes leurs grandeurs... Un Dragon.. Un dragon argenté, brillant sous les quelques rayons... Magestueux et grandiosque... Pendant près de dix minutes, la bête fixait l'homme, qui de même fixa la bête... Dans le regard du lézard, ou pouvait voir toute sa splendeur, toute son intelligence... Sa ruse.

Le compagnon que la dame lui avait envoyé... Plus rapide d'esprit que l'humain, il s'approcha, un petit regard hautain au visage rugeux...

- Toi, petit chose, monte sur mon dos, et je vais t'amener a ma maitresse... Ô barbare chanceux que tu es...

Sa voie était un sifflement aigu, ses mots étaient détachés, et pensés... Sans dire un mot, peut-être trop surpris par la tournure des évènements, il monta sur son dos, les yeux remplis d'admiration.... Le dragon donna un coup de queue sur le mur de pierre... Celui s'ébranla, laissant tombé quelques roches... Le reptile recommanca une deuxième fois, constatant le mur qui tombait sans aucune surprise... Il n'était pas épais, un jeu d'enfant pour un dragon d'une telle force....

D'un coup de pattes, il écarta quelques roches... De nouveau il déplia ces ailes, poussant un cri strident, et s'envola...Haut dans le ciel, frolant les étoiles, le dragon volait, avec sur son dos, le petit barbare.... De plus en plus haut, il continua son envole.... Téophane tandis le bras, touchant les étoiles scintillantes, qui poussait des gloussements de rires... Non pas un rire moqueur, un rire joyeux... Une douce musique...

La lune se rapprochait de plus en plus, lorsque Téophane compris enfin.... Le dragon se posa sur la lune, laissant descendre l'homme, il s'expliqua...

- Je suis Vaclav Ioan Feryal, dragon et gardien de la lune... La dame de la nuit étant une amie de longue dates... J'obéi a ses ordres. Prend un morceau de lune, et pour ta gloire ramene le dans ton humble village.

Téophane s'éloigna un peu, contournant les critères a la recherche du morceau de lune idéal... Le dragon ne se fit plus qu'une silhouette, lorsqu'une ombre se dessina devant lui... A quelques mètres devant l'humble barbare, une femme se dessina dans l'ombre de la nuit... Rayonnante, et blaffarde... La dame de la nuit... Dans sa main, elle tenait un morceau de lune, un sourire paisible sur visage si parfait.... Ces yeux étaient si profonds, si beau, reflètant tout les mystères de la nuit...

Téophane prit le morceau d'un air hésitant.... Rêvait-il? A peine eut-il le temps de lui jeter un dernier regard, qu'elle s'était évaporer.... Les yeux émerveillé, le barbare retourna sur ces pas, passant près de tombé a plusieurs reprises...

***

Le dragon se posa sur la place publique du village, dégageant un gros nuage de poussière... Affolé, les villageois reculaient, ou encore restait sur place pris de terreur et d'émerveillement... De son dos, le barbare descendit, la mine fier, dans le creux de sa main... D'un geste de tête, il dit adieu au dragon, qui docilement reprit son envol, sous les regards ahuris des paysans... Tous laissèrent passé le barbare, sans une moquerie, sans un mot, un regard de respect pour l'homme qui était revenu de la lune sur le dragon argenté...