La souffrance est parfois éphémère. Parfois elle apporte en un cœur, une sombre offrande a l’espoir abandonné. Un espoir inconnu, mais si obscur qu’il apporte en échange la damnation éternelle. L’éternel enfant des ténèbres, ayant appris à se morfondre dans l’abysse de la haine.
- Le sentier de la Perdition -Bien avant le grand déchirement qui sépara les elfes, ceux qui tombèrent dans les ombres de la terre, et ceux dont leurs cœurs de glace consuma le reste de leurs êtres, un événement plus obscure se produisit. Un événement dis-je qui fut isolé, banni, oublié. Par contre, tout fini par refaire surface. Il en va plus que d’une métaphore dans ce cas-ci.
Dans la ville elfique, un vent transportant une rumeur planais parmi la bourgade. La métropole commençait à craindre ce qu’on disait, c’est racontars. D’après ceux si, un regroupement d’elfe se serait retourné contre les principes de leur race. Des actes maléfiques, des actes allant jusqu'à la pratique de la magie noire. On racontait que de la pratique necromentienne se ferait à l’extérieur des murs de la cité des elfes blancs. Par crainte pour leur pureté, par crainte que leur blancheur soit ternie par l’obscure ébène du mal, on fit vérifier les faits.
Des soldats armés de leur armure dorée de glissa silencieusement dans la forêt vierge entourant la cité. Parmi un regroupement d’arbre tordu, plus d’une vingtaine d’elfe était en cercle. Leurs sombres habits et la nudité des femmes étaient horrifiant. Des paroles incompréhensibles s’envolaient dans l’air pur. Un blasphème! Un sacrilège! Les hommes sortirent de leur cachette, arme au poing. Une bataille sans merci se déroula alors. Seul les arbres centenaires peuvent encore se souvenir du sang versé ce jour la. Les êtres torturé par le mal avaient répliqué férocement, leur magie obscure privant la vie de quelques guerriers. Par contre, deux blasphémateurs furent prit vivant, et un fût assassiner durant l’escarmouche. Ils furent ligoter et amener devant le conseil des Patriarches.
Devant les elfes de haut rang, ils les regardèrent avec une haine foudroyante, palpable. Aucun elfe ne devrait ressentir de la haine, on voit le mal dans leurs cieux, dirent les juges. Les deux condamnés hurlèrent leur colère, dirent que c’est pratique avait été enseigner par d’ancien document retrouvé dans un reliquaire oublier dans la cité même. Outrage!, Crièrent en cœur les Patriarches. L’animosité était à son comble, dans la sentence fût donner. L’immolation des deux exclus, et la destruction des textes sur les pratiques occultes. Le sort en était jeter.
Le lendemain, le reliquaire fut brûler, seul ceux présent au procès était au courrant de l’histoire et était présente lorsque les preuves furent dévorées par les flammes. La fumée grisâtre, presque noir, obscurcissait déjà le ciel quand les deux elfes maudits furent eux aussi incendier. Dans des hurlements atroces, des paroles blasphématoires, ils furent brûler vif devant une grande partit de la population elfique. Alors, de leur dernière force, ils les maudirent, maudirent ces elfes aussi coupable qu’eux, aussi mauvais qu’eux. Dans leur souffrance effroyable, ils jurèrent vengeance. Ces morts furent vite oubliés, car ils ternissaient l’image immuable de la bonté, de la pureté et de la virginité des elfes. Le châtiment des impures avait réglé l'anomalie.
- Errance dans les Ténèbres -Seuls, banni, rejeter, maudit, les rescaper avait fuit le plus loin possible. Leur sang encore frais sur le tapis de feuille morte et d’humus les avait déconseillés de revenir. Ne sachant pas ou se rendre, ils étaient des déchets, des fugitifs, des exclus. Ils errèrent dans la forêt, restant bien camouflé le jour, ne sortant que la nuit. La cité avait envoyé des troupes pour les retrouvés, alors ils devaient de plus en plus s’enfoncé dans la forêt jusqu'à quitter les alentours. Perdu, désespéré, abandonner, le mal avait semé sa graine dans leur cœur, et ils la cultivaient tous les jours. Bientôt, seul la haine était le sentiment qui les liais au monde des elfes blancs.
La nuit était éternelle pour eux, maintenant la noirceur faisait partit intégrante de leur vie. Déjà, la colère prenait possession d’eux. Ils étaient rejeter de partout, ce fut lors de c’est explosion de fureur que le sang teinta pour la première fois la peau blafarde des bannis. Car ce fut sur un chemin, que, amorphie par la faim, ils virent un chariot remplit de victuailles. Dans un élan désespéré, un des hommes se présenta devant la caravane, puis se fut le massacre. Comme si possédé par une force externe, il massacra avec ses poings le pauvre marchant. Le sang salissait ses mains, son visage. Mais il ne pouvait s’empêcher de continuer, sans arrêt, de frapper sur le cadavre perdant peu a peu de sa chaleur. Ce fut une femme qui l’arrêta. Avec un visage neutre, elle fit que lui toucher l’épaule. Elle s’approcha du cadavre, toucha de sa main d’ivoire le liquide sombre. Puis, porta son index sanguinolent a ses lèvres, la femelle goutta pour la première fois le fluide vital. Ce fut le symbole ultime du bannissement de l’innocence et la pureté des elfe. Ce fut le début de la folie meurtrière.
Depuis les errances, cette femme avait prit le devant du cortège des exclus. Ceci dénotait déjà d’un refus total du Patriarcat de leur frère. Celle si avait prit en elle le devoir de rescaper leur nouvelle communauté. Elle s’était intéressée aux anciens textes, ceux parlant du coté plus obscur de la nature, du monde. Déjà en elle animais la flamme du mal et cela la consuma. Elle devint une des amantes des ténèbres. Ce fût elle qui découvra un ancien souterrain camoufler, oublié de tous, tout comme eux. Celui si était plutôt humide, du moins au début. La mention fut accepter, leur haine des elfes blancs était devenue la haine de tous ceux de la surface. Les ombres sous terre seraient leur domaine, leur maison, leur lieu d’appartenance. C’est fût donc le début de la descente vers la déchéance.
- La déchéance, la luxure et la révélation - La noirceur des profondeurs offrait déjà un paume a leur meurtrissure. Bien sur, ils ne voyaient que peu, mais ils se sentaient déjà a l’abri de l’extérieur. La chaleur bienfaisante des entrailles de la terre occasionnait déjà un changement marquer de comportement. Ils se complaisaient maintenant en d’accouplement sans réserve, suivit de rite désordonner de magie obscure. Les femmes avaient s’adonnais au plaisir entre eux, avec les males, sans vergogne. Le plaisir de la chair était un chemin de la damnation inévitable. Cultivant le plaisir sexuel, s’adonnant à la détérioration suprême d’eux même. Leur apparence les dégoûtait, leur rappelais les traîtres infâmes qui les avait chassés. Les voluptés de la luxure donnaient à leur rituel une puissance psychique plus importante. La dominante, profitant agréablement des faveurs des males, vint tout de même a pensé que ceci les mènerais à peu. Leur progression dans le chemin du mal ne devait pas passer par-là uniquement.
Ce fut plus tard, dans c’est exploration, seule, qu’elle découvrit les ruines d’un bâtiment délabré. Le marbre dans lequel il avait été battit était fissuré et tombait en miette. Prudemment, elle pénétra dans l’endroit. Les murs étaient à moitié effondrée, mais brillait l’aura noire d’un autel abandonner. Elle s’approcha doucement, quand, foudroyer, elle tomba sur le sol. Des spasmes puissants la parcouraient, et les autres elfes la découvrirent comme cela. Ils la regardèrent impuissant, son corps semblait se disloquer.
- La Quintessence du mal : La vision prophétique -L’univers se mobilisa. Seul autour d’elle se trouvait des ténèbres d’une profondeur infinie. Jamais elle ne ressentit par contre de la peur. Au contraire, elle ressentait un bien-être euphorisant. Le silence emplissait également l’atmosphère, rendant tout autour d’elle comme irréelle. La femme tenta de bouger, mais elle se sentait paralysé, comme si elle était une statue. Alors, vint des profondeurs des abysses, une voix immatériel et terrible
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Le mal rôde dans ton cœur et dans ceux des tiens. Exclus, banni, maudit parmi les vôtres, vous avez trouvez refuge dans la noirceur de mon domaine. Je vois en toi, je lis la souffrance, la haine, la violence et le meurtre. Je serai votre mère, a tous les damnées et méprisé pour leur adoration du mal. Vous avez enfin trouvez ce que vous cherchiez, un visage a cette malveillante qui vous habite. Mes enfants des Ténèbres, vous êtes protégé par la déesse de la nuit, des ténèbres, de la peur. Je me nomme Iseshnar, un nom qui restera n'a jamais gravé dans ta mémoire. Vous, elfe noir, vous voila investit du cadeau dont je vous fais, l’adaptation au milieu dont vous vous êtes réfugier. Cependant, vous refléter le mal dont vous êtes déjà investit. Et toi, femme, tu seras la prêtresse, ma voix, vous gouvernerez comme représentante de mon culte. Les ombres seront à présent votre funeste domaine a jamais! »Un rire macabre, immortel, d’une force effroyable semblait émaner tout autour d’elle. Alors, la femme vit la déesse. Sa toute puissance manqua de tuer la nouvelle représentante sur place.
- Iseshnar - Déesse glaciale, puissante et obscure. Cette entité immatérielle fût oublier dans les temps anciens. Mais tout ce qui fut enfouit, refait toujours surface un jour. Résurrection, son empire s’étant sur les banni qui ont trouvé refuge dans les ombres des souterrains. Iseshnar est une divinité froide, autoritaire et cruelle. Son culte est emplit d’offrande de vie, d’âme pour la satisfaire. C’est de cela que dépendent la protection et les pouvoirs qu’elle prodigue. On la dit mère des ténèbres et de la nuit. Maîtresse de la peur, elle trône parmi les déités du mal. Le poison est pomper par son cœur noir et atrophier. Elle n’est qu’ombre, mais sa représentation est terrible. En voici la teneur d’après les plus vieux récits relater par celle qui la vue en premier.
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Dans les ténèbres, je vis trois visages ignobles, froid, amer. Ceux ci me regardaient de leurs orbites vides, continuant à rire de façon satyrique. Une multitude de bras jaillissait de partout, jouant avec les toiles d’araignée. Son allure reflétait la beauté des ténèbres, la puissance du malheur et la mélancolie du désespoir. Elle était gigantesque, a la fois froide et magnifique. Iseshnar représentait à la fois le reflet funèbre de mon cœur, mais aussi la fierté qui se cache parmi le mal. Elle est a la fois la mort et la purgatrice de nos âmes. Nous sommes les enfants des ténèbres, nous sommes des drows, des elfes noirs »
Adopter, la religion de la sombre déesse est très stricte. Le mal, le meurtre, la luxure, le sang sont ses domaines d’appartenance. C’est précepte sont à la fois débaucher et structuré, ils sont près a crée une race et un monde ou le mal est la valeur primordiale. Elle est à la fois inconnues de tous, et parmi tous. Elle est omniprésente, insatiable et indiscernable.
- Les elfes noirs : La damnation et le reniement suprême de la surface - Les convulsions se terminèrent aussi brusquement que cela commença. Comme un spectre, la femme se releva du sol devant le regard hébété des autres elfes. Puis, tous purent voir le changement radical que la femme avait. Sa peau, autrefois ivoire, était devenue d’une ébène profond. Sa chevelure dorée était maintenant de la blancheur d’un cadavre. Mais ses yeux, d’où la haine et la puissance reflétait la déesse, étaient maintenant de la couleur pourpre sanguine. Elle les regardait avec un sourire sardonique, car eux aussi avaient été damnés. Tous comme elle, ils étaient à présent, des elfes noirs. Maudit choisi par la déesse Iseshnar.
Leur vision était devenue thermo-sensible, ils pouvaient maintenant discerner les choses dans les ténèbres. Chacun au fond de lui avait comprit ce qu’il c’était passé, sans le savoir. La femme les regarda intensément, libérant des paroles qu’elle n’avait pas prémédité.
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Heureux mes frères! Apôtre et enfant d’Iseshnar, mère des Ténèbres, nous avons trouvé enfin un endroit ou le mal en nos cœurs et notre haine pourront crée un monde sans lien avec ceux de la surface. Nous, elfe noir, nous allons nous diriger vers l’endroit ou la déesse a décidé que notre ville débutera »Sans un mot de plus, elle quitta lentement l’autel, suivit des nouveaux elfes sombres. La prêtresse marchait à pas assuré, comme si elle connaissait le chemin par cœur. Ses épaules droites, sa stature autoritaire, elle guidait les enfants encore plus profondément dans les veines de la terre noire.
- Zaarkar : La terre des exclus -Ce fut dans une immence caverne souterraine, que commença à ce bâtir les villes drowiques. La déesse l'avais appelée Zaarkar, nom donner il y a des siècles a cet endroit De grand stalagmite et stalactite fesait un décor assez étrange et obscur a leur nouvel environnement. Recluse de tout autre chose vivant dans les sous terres, elle commençait à s’animer. Peut à peut, l’adoration de la déesse, la religion emplit le cœur des néo-drows. La hiérarchie Matriarcale vit le jour, les préceptes de la déesse fut suivit à la lettre. Les créatures des souterrains furent anéantit ou apprivoisé, où tout simplement capturé et mit à l’esclavage. Des maisons virent le jour, des familles drowique, devenant plus austère avec ceux qui au début furent leur frère d’exil. Les grande-prêtresses virent le jour, la magie s’approfondit grâce au découverte que la déesse leur permettait de faire. Ce fut dés lors le commencement de la société drow que nous connaissons de nos jours. Mais le temple construis par la première grande-prêtresse reste encore intact, unique monument des temps anciens…