Les Cendres de Karylsima (Hors de la Citée)

Autrefois, il n’y a pas si longtemps, un village près de la grande cité blanche prospérait à l’abri. Protéger par la force militaire de Faralon, les habitant de se domaine vivait de la terre et du bétail. Ils faisaient souvent affaire avec la patrie humaine pour divers échanges de denrée. Bref, tout faisait de ce bourg, un endroit privilégier et florissant. Mais tout cela allait changer…

Une ombre infini a étendu sa main sur le paisible regroupement de cultivateur. Silencieux comme la mort, ils s’insinuèrent rapidement dans les maisons, armes au poing. Tout ceux, dormant dans leur lit, rêvant au dur labeur qu’ils devront exécuter au lever du jour…qui ne devait plus jamais se relever à présent. Comme plongé dans un cauchemar sans fin, une lame enflamma leur repos. Le sang gicla au visage de leurs agresseurs, tapis dans les ténèbres, souriant de leur dents bien trop longues et affûtées pour appartenir à un être humain. Dans une courte suite de soubresauts, la lueur de la vie quitta leur yeux, devenu vides et blafards. Des hurlements réveillèrent ceux qui n’avaient pas encore succombé par les meurtriers nocturnes. Alors ils prirent leurs armes, du moins, ce qu’ils avaient qui ressemblait a cela. Armé de fourche, de bâton ou de quelques autres objets inoffensifs, ils affrontèrent les prédateurs de la nuit.

Leurs dépouilles tombèrent une après une sur le sol, les monstres venus tout droit des cauchemars de ses gens sans importance, démembrèrent leur corps avec un appétit sadique. Les femmes et les enfants subirent un sort encore plus horrible. C’est l’aliénation pur qui plongea n’importe quel esprit saint témoins de la pire scène de torture et de sadisme. Des corps de femmes, violées, vivantes ou mortes, décapitées, éventrées, gisent sur le sol. Plusieurs enfants, ayant plus ou moins tout leur membre, sont cloués aux portes des maisons.

Plusieurs têtes d’enfants ornent une pique à l’entrée du village…

Une terreur sans nom, la nausée au bord des lèvres, tout ceux qui pénètre dans se domaine du dégoût profond. La souffrance inimaginable qu’à subit se premier bastion de Faralon, le premier lieu visé par le génocide de l’abominable créature qu’est la divinité de la Nuit.

L’élite du sang disparut vers une plus intéressante proie, la forteresse elle même. Ils laissèrent le feu gruger le reste des habitations et de l’essence de la vie qui avait évolué à cet endroit. Seul les cendres reste les témoins muets de l’Abomination du Purgatoire que fut Karylsima.